Protection de l'agroenvironnement
Stratégie agro-environnementale
Les activités agricoles peuvent être sources d’impacts environnementaux négatifs lorsque leur mise en œuvre fait appel à des pratiques inappropriées ou inadaptées. Pour éviter de tels effets négatifs, nous accordons une attention particulière à la conception des systèmes de production, de collecte d’eau et d’irrigation, afin de limiter les problèmes potentiels, dont en particulier l’érosion. Le choix des sites d’intervention du projet se fait en collaboration avec les partenaires locaux, avec les producteurs/trices et avec les populations avoisinantes afin d’assurer la bonne compréhension et l’acceptation de nouvelles pratiques respectueuses de l’environnement; une analyse est réalisée en fonction de critères socio-environnementaux très stricts permet d’éviter les endroits vulnérables à l’érosion, aux glissements de terrain ou à d’autres formes de dégradation environnementale.
Promotion de bonnes pratiques agro-environementales auprès des producteurs/trices
En début de projet, des échanges entre les professionnels du projet et les producteurs/trices ont permis de déterminer les contenus environnementaux qu'il conviendra aborder durant les séances de vulgarisation agricole et de préparer un matériel de vulgarisation adapté. Un ensemble de douze pratiques environnementales ont été recommandées aux producteurs/trices et font l’objet d’un suivi afin d’évaluer leur taux d’adoption.
L'adaptation aux changements climatiques
Les activités réalisées par AKOSAA visent à renforcer les capacités des populations pour qu’elles soient moins vulnérables face aux impacts des changements climatiques et qu’elles soient mieux à même d'atténuer leurs effets. Il cherche à instaurer une agriculture intelligente face au climat, qui prenne en compte trois niveaux d'analyse et d'action:
- Le niveau des exploitations agricoles, des cultures, de l’élevage et des systèmes agroforestiers ;
- Le niveau de l’agroécosystème, afin de conserver les services rendus par cet écosystème ;
- Le niveau de l’environnement socio-économique, soit celui des ressources dont les producteurs/trices doivent disposer pour mettre en œuvre les changements nécessaires à l'accroissement de la résilience.